Celui qui est uni au Christ est une nouvelle créature.
2 Corinthiens 5.17
Qui d’entre nous n’a jamais rêvé de changer le monde ? Refaire le monde… Que de discussions entre copains et copines à la terrasse d’un café, de séminaires d’associations humanitaires, de conseils de ministres, de colloques, de livres, d’éditoriaux de journaux de gauche ou de droite !
Force-nous est de constater que le monde n’est pas allé en s’améliorant… Pas vraiment. Si j’en doutais, les journaux télévisés des actualités mondiales me convaincraient.
Nous avons trop d’exemples de sociétés révolutionnaires qui n’ont pas remplacé les malheurs passés par un bonheur présent. Et les lendemains qui chantent sont encore pour après-demain.
N’y a-t-il donc aucun espoir ?
Jésus nous indique le seul moyen de changer la société : être changé d’abord nous-mêmes par lui.
Sa méthode consiste à transformer le monde par le rayonnement personnel de ceux à qui il a donné une vie nouvelle. Paul Tournier a écrit : « Nous voudrions toujours changer les institutions et les autres. L’Esprit (de Dieu) nous ramène toujours à notre changement intérieur… Les hommes commencent à réparer leurs torts, quand nous réparons les nôtres… Nous ne devons pas partir en guerre contre tout ce qui nous indigne autour de nous, mais contre ce qui nous fait honte en nous. »
Elfriede Eugène
__________________
Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens, chapitre 5, versets 14 à 21.