Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter.
Ésaïe 59.2
Il y a une balade sur des crêtes à dix minutes de la maison que j’affectionne particulièrement. Cela peut paraître étonnant, mais, depuis tant d’années, je ne m’en lasse pas. J’en conclus que la vue dégagée provoque en moi de la satisfaction. C’est vrai qu’un panorama généreux contraste avec la vie citadine qui nous enserre, nous contraint, nous cerne de verticalités, de limitations, d’ombres. Je préfère respirer un environnement fait d’horizon, d’espace, de clarté…
Quand j’évoque une séparation, j’imagine un mur ou une ombre qui s’intercale entre la lumière et moi. Un obstacle qui me cache la vue. Cela me fait penser à ma relation avec Dieu. Le prophète Ésaïe me rappelle que le péché non avoué me gâche la vie comme un mur me gâche la vue ! Je suis pleinement heureux lorsque rien ne me sépare de Dieu. « Rien entre mon âme et mon Sauveur », dit le gospel1 qu’interprète si bien Neville Peter au piano. C’est une invitation à confesser à Christ tout ce qui lui déplaît dans nos vies. Obtenir son pardon, c’est retrouver la paix. « Le pardon, quel repos ! », écrivait Victor Hugo dans « L’Art d’être grand-père ».
Je vous souhaite un chemin dégagé entre Jésus-Christ et votre âme. Que rien ne vous cache sa face… ni lui porte ombrage.
Dominique Moreau
1 Nothing Between, Charles AlbertTindley
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Lecture proposée : Psaume 84.