Que ma bouche soit remplie de ta louange, de ta splendeur tout le jour !
Psaume 71.8
Dans une des nouvelles de Conan Doyle, le détective Sherlock Holmes, fasciné par la vue d’une rose, la prend délicatement en main et s’exclame : « Les fleurs sont la meilleure preuve que nous avons de la bonté divine. Tout le reste, la force qui est en nous aussi bien que la nourriture que nous mangeons, est indispensable à notre existence même. Mais cette rose, c’est du luxe ! Son parfum et sa couleur, nous pourrions nous passer d’eux.
Ils ne sont que pour embellir notre vie. Tout le superflu nous est donné par gentillesse et, je le répète, les fleurs nous sont une bonne raison d’espérer. »1
Dieu a voulu le monde beau, un chef-d’œuvre artistique. Un hasard aveugle y aurait-il songé ? Et aurait-il pu l’accomplir ?
Quand nous réalisons la perfection de la création, son immensité, nous nous rendons compte de notre propre petitesse, et nous nous humilions devant Dieu… Cherchons-nous à mieux connaître le Créateur, infiniment plus grand que ses œuvres ? Alors, il nous donnera de découvrir une beauté encore plus grande, en fait la meilleure preuve de la bonté de Dieu : celle de son pardon offert par Jésus-Christ !
Claude Schneider
(in La foi : illusion ou bonheur véritable ?)
1 Arthur Conan Doyle, Le Traité Naval, 1893
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Lecture proposée : Psaume 104, versets 10 à 30.