Un jour propice arriva, lorsque Hérode, à l’anniversaire de sa naissance, donna un festin à ses grands, aux chefs militaires et aux principaux de la Galilée.
Marc 6.21
L’expression “anniversaire de la naissance” n’apparaît que deux fois dans le Nouveau Testament. Et ce pour un même récit combien tragique : occasion propice pour perdre ce gêneur de Jean-Baptiste, le moralisateur.
Mais il y a d’autres anniversaires institués par Dieu, ceux-là, en particulier la Pâque.
Vous fêtez peut-être aussi votre anniversaire. C’est fort bien. Mais il me paraît juste de rappeler que c’est toujours un jour propice, non pour faire le mal, comme ce le fut pour Hérode et Hérodias, mais pour se souvenir de tout ce que l’on doit à Dieu. Le fait d’exister est la première des grâces divines. Comment ne pas s’émerveiller aussi et être reconnaissant quand on est conscient que Dieu appelle celui qui le met dans sa vie à partager sa gloire indicible pour l’éternité ?
Mais, même si l’on reste au présent, ne serons-nous pas sages de profiter des anniversaires pour nous souvenir de la manière dont Dieu use de patience envers nous, nous accorde les saisons, leurs récoltes et tant d’autres bienfaits depuis si longtemps ?
À quoi ressemblent nos anniversaires ? Sont-ils tragiquement terre à terre ou l’occasion de tourner un regard reconnaissant vers le ciel ?
Richard Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 6, versets 21 à 29.