Il n’est plus ici, car il est ressuscité.
Matthieu 28.6
L’Évangile commence avec une jeune fille dont l’enfant est appelé : Dieu avec nous1. Il s’achève avec la pleine réalité de cette affirmation. La clé en est ici, en sa mort et sa résurrection.
Que tout est étrange, ce matin après la Pâque !
Quelle idée de mettre une garde devant la tombe du crucifié ! Par crainte des disciples ? Mais ils sont les grands incrédules en ce matin de Pâques !
Des femmes témoignent de la résurrection. Mais ce n’était pas crédible dans le monde d’alors. Pourtant les évangélistes les citent. Soit ils sont les champions absolus de la naïveté, soit ils disent vrai.
Mais alors, s’ils disent vrai, la résurrection est une réalité qui a envahi notre monde. C’est glorieux… ou terrifiant.
La mort, la nôtre, et encore plus celle de Jésus, ne peut être la fin : ce serait l’adieu à la justice. Dans ce cas, rien ne pourrait effacer nos crimes et rien ne pourrait guérir notre désespoir. Ce serait invivable !
Or, voilà que les autorités juives s’efforcent de montrer que la résurrection est un “hoax”, un mensonge créé de toutes pièces. Après tout, accepter qu’on a tort, qu’on a investi sa vie dans une chimère, c’est imbuvable ! Mieux vaut supprimer les preuves du contraire et refuser tout débat. Voilà bien le monde moderne !
L’alternative ? Peser les témoignages, aller aux sources, étudier les faits. La résurrection de Jésus n’est pas une fantaisie. C’est solide comme l’éternité.
Egbert Egberts
1 Matthieu 1.23
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 28.