J’ai été jeune, j’ai vieilli ; et je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain.
Psaume 37.25
Je viens de m’apercevoir subitement qu’il ne me reste plus qu’une année pour lire la série des albums de « Tintin ». En effet, l’auteur de cette bande dessinée, Hergé, la dédiait aux jeunes de sept à soixante-dix-sept ans. Est-ce qu’une année sera suffisante ?
Ce verset me ramène à une première réalité souvent oubliée. Nous vieillissons chaque jour un peu plus, même si nous restons jeunes dans notre tête. C’est le témoignage de beaucoup de personnes autour de moi qui ne réalisent pas leur âge.
Ce texte me permet aussi de constater avec reconnaissance une deuxième évidence : Je n’ai jamais vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. C’est une réalité dans ma vie : toutes ces années passées n’ont pas été qu’un cortège de journées humainement agréables et faciles. Jusqu’à l’âge de sept ans, ce furent les années de guerre.
En jetant un regard sur ce passé, je rends grâce à Dieu qui ne nous a jamais abandonnés, moi et ma famille. Aujourd’hui la vie est apparemment plus facile, Dieu peut nous apparaître comme moins indispensable, pourtant il faut peu de choses pour que tout notre confort bascule.
Plaçons toujours notre confiance en Dieu, l’Éternel. Il prendra soin de nous en toutes circonstances. Nous constaterons encore combien il est bon et généreux envers nous.
Jack Mouyon
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 7 à 13.