Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et que celui qui croit en moi boive ; car comme dit l’Écriture, des fleuves d’eau vive jailliront de lui.
Jean 7.37-38
Je me rappelle d’une grille sémantique établie en classe avec les élèves. Ce tableau à double entrée déclinait tous les aspects de l’eau dans la nature : source, ru, ruisseau, rivière, torrent, fleuve, lac, mare, étang, lagune, océan… en les répartissant dans les catégories eau vive, eau stagnante et les sous catégories, eau salée, eau douce. Il va sans dire que les eaux vives et douces suscitaient chez les élèves beaucoup plus de commentaires et avaient leur préférence pour des développements en rédaction, en poésie et en arts plastiques.
C’est que l’eau vive a une résonance particulière en nous. Elle est nécessaire à la vie, au maintien d’une bonne santé. Pas d’eau, pas de vie. Les déserts et les planètes autres que la terre en sont l’illustration.
La Bible nous parle souvent de l’eau. Pas juste d’un filet, mais de fleuves d’eau vive. Jésus a dit de lui-même qu’il est cette eau vive. Et, à ceux qui boiront de cette eau, il a promis qu’il en fera couler des fleuves dans leur vie.
Quelle merveilleuse perspective pour ceux qui viennent à lui : cette eau abondante transformera les déserts de leurs vies étriquées ou moroses en contrées fertiles et vivantes !… Rien à voir avec les représentations que la plupart des gens se font de la vie chrétienne.
Elfriede Eugène
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Lecture proposée : Psaume 1.