Respecté, mais non envié

Mon bonheur à moi, c’est d’être toujours près de Dieu. Oui, j’ai placé dans le Seigneur, dans l’Éternel, mon sûr refuge.
Psaume 73.28
 
J’avoue éprouver une certaine admiration pour les athées, les vrais. Pas ceux qui le sont uniquement par beau temps, ni ceux qui le sont pour défier la divinité. Les vrais, lorsque tout va bien, à qui témoigneraient-ils de la reconnaissance puisque seul le hasard est pour eux à l’origine de ce qui leur arrive ? Et lorsque la tempête survient dans leur vie, ils n’ont personne à qui s’en prendre et encore moins à implorer, car, selon leur croyance, il n’y a personne aux commandes.
Si je les admire quelque peu, je ne les envie nullement. Car pour le croyant que je suis, quel réconfort de savoir que je ne suis pas là par hasard, mais que quelqu’un, le Dieu de l’univers, tient à moi au point d’avoir envoyé son propre Fils pour me sauver. Quelqu’un qui, dès à présent, veille sur moi et fait concourir toutes choses à mon bien. Il est aussi celui qui me prépare un avenir exceptionnel lorsque mon temps ici-bas arrivera à son terme.
Ce Dieu invisible mais proche m’aide aussi à ne pas me focaliser sur ma propre personne. Il m’invite à voir dans l’autre, non pas un quelconque compagnon de route – ou, pire, un éventuel concurrent –, mais quelqu’un que je peux servir. Entre autres, pour que lui aussi prenne conscience qu’il est aimé par son créateur, que Dieu veille sur tous les détails de sa vie et que le cercueil n’est pas la fin de son existence.

Claude Siefert

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Lecture proposée : Psaume 111.
 

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