« Seigneur, si tu le veux, tu peux me guérir ! » Jésus tend la main, il touche le lépreux en disant : « Je le veux. Sois guéri ! » Et aussitôt la lèpre le quitte.
Luc 5.12-13
Selon la loi juive1, les lépreux devaient crier leur impureté partout où ils passaient. De plus, ils devaient vivre à l’écart des autres, souvent dans une misère totale. Socialement, ils étaient morts. Le lépreux était donc un paria exclu de la vie communautaire, rituellement impur pour le culte.
Or voilà qu’un homme arrive par surprise devant Jésus… Apparemment, il n’a pas crié son impureté comme cela était exigé, mais il tombe aux pieds de Jésus et le supplie de le rendre pur. Ce cri prononcé avec foi me bouleverse : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me guérir ! »
Selon la même loi, celui qui touchait un lépreux devenait lui-même impur. Or que fait Jésus ? Il tend la main et touche cet homme. Lui, cet exclu que personne n’avait touché depuis que la maladie s’était déclarée !
Oui, le Messie n’est pas venu pour les seuls bien portants, mais aussi pour les exclus. Et aujourd’hui encore, il ne rejette personne, aucun de nous, quel que soit l’état de notre vie.
Matthieu Gangloff
1 Lévitique 13.45-46
__________________
Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 8, versets 1 à 17.