Jeune homme, dit-il, je te l’ordonne, lève-toi ! Le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
Luc 7.14-15
Deux cortèges se croisent aux portes de la ville de Naïn. D’un côté le cortège de la vie avec Jésus et ses disciples, suivis d’une foule enthousiaste, et de l’autre, le cortège funéraire d’un jeune homme.
Jésus voit surtout la mère. Elle avait déjà perdu son mari ! Que de malheurs s’étaient abattus sur cette femme ! Tant d’interrogations, d’incompréhensions, de doutes aussi ! Se posaient aussi des questions d’ordre pratique : sans mari et sans enfants, cette femme était sans soutien et livrée à une grande précarité sociale et financière. Jésus, ému de compassion, touche alors le cercueil. À l’époque, un tel geste est improbable, car cela rend impur ! Mais Jésus ne touche plus un mort, car en une phrase, ce jeune homme est vivant ! En une phrase, c’est l’espoir qui renaît.
Dans bien des circonstances de la vie, on peut se dire que l’impasse est totale, qu’il n’y a plus rien. D’un mot, Jésus peut relever et changer la nuit en jour. Nombreux sont ceux qui n’ont pas d’espoir… Si c’est votre cas, je vous invite à considérer qui est Jésus. Il veut vous apporter lumière et réconfort, joie et paix, et vous relever, car il vous aime, absolument, tendrement et parfaitement.
Matthieu Gangloff
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 7, versets 11 à 16.