Le coucou

Si c’est le Fils qui vous affranchit, vous serez réellement des hommes libres.
Jean 8.36

Nous travaillons au jardin, quand mon épouse attire mon attention : dans la forêt lointaine, on entend le coucou ! Nous nous arrêtons, écoutant avec ravissement ce chant si doux, si invitant…
Je ne sais pas si quelque part sur son vieux chêne lui répond le hibou. Son « hou hou » me semblerait bien sinistre comparé à l’appel si doux du coucou. Le rapace nocturne, pas dupe, nous avertirait-il : « Méfiez-vou-ou-ous ! » ?
C’est vrai que notre séducteur cache un cruel prédateur : il s’introduit dans un nid, en expulse un œuf qu’il remplace par l’un des siens. Et ceci en 10 secondes ! L’œuf éclot et les occupants du nid élèvent l’oisillon avec les leurs. Mais ces derniers sont expulsés du nid par l’usurpateur, qui y règne alors en seul maître…
Quelle image saisissante de ce que le diable fait dans le cœur des hommes ! Il rend le péché attrayant, il installe le désir malsain au fond de nos cœurs. Il en chasse les sentiments légitimes de recherche de bien et de communion avec Dieu. Nos cœurs deviennent insatiables et… vides !
Hélas, il n’y a aucune solution contre les ravages du coucou1. Par contre, bonne nouvelle, Jésus-Christ a vaincu le tyran de nos cœurs en mourant sur la croix ! Jésus délivre celui qui croit en lui de l’oppression du péché. Mieux : il le réconcilie avec Dieu et lui donne la capacité de vaincre le mal !
Pourquoi hésiter à lui confier nos vies ?

Claude Schneider

1 seules les corneilles semblent savoir discerner l’intrus (Sciences et Avenir, avril 2015)

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Lecture proposée : Lettre de Jacques, chapitre 1, versets 13 à 18.

 

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