Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.
Éphésiens 4.28
Quand j’étais Ă©tudiant, je ne connaissais pas encore JĂ©sus comme mon Sauveur. J’aimais alors Ă la folie les jolis couteaux de poche. Un de mes amis, Ă©tudiant en droit, en possĂ©dait un qui me plaisait tout particulièrement, si bien qu’un jour je le lui dĂ©robais. Mon ami ne devina naturellement pas oĂ¹ son canif se trouvait.
Bien des annĂ©es après, lorsque j’étais dĂ©jĂ pasteur Ă X, je retrouvais ce couteau dans un tas de vieilleries. Je compris alors seulement l’importance de ma faute et je partis immĂ©diatement pour DĂ¼sseldorf oĂ¹ mon ancien ami Ă©tait conseiller d’État. Je lui rendis son canif en confessant ma faute. Il fut d’abord tellement surpris qu’il en demeura muet. Puis il me serra dans ses bras en me disant : « Kunzel, j’avais entendu dire que tu Ă©tais devenu chrĂ©tien ; je croyais que c’était par folie ou par hypocrisie ; mais je vois maintenant que le christianisme peut rĂ©ellement faire des hommes nouveaux. » En effet, la Bible l’assure : Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle crĂ©ature. Les choses anciennes sont passĂ©es ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.1
D’après le récit d’Otto Funcke
1 2 Corinthiens 5.17
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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 4, versets 20 à 32.