Et puis j’attends…

Ô Éternel, écoute mes paroles et entends mes soupirs !… Éternel, depuis l’aube, ma voix se fait entendre, car dès le point du jour, je me présente à toi, et puis j’attends…
Psaume 5.2,4

Voici un psaume de David écrit alors qu’il subit la persécution. Cette supplication révèle sa foi : il supplie Dieu de l’écouter, d’entendre ses soupirs.
Puis il attend.
Nous connaissons tous cette réalité, cette attente confiante au début. Puis le temps la grignote. Cependant le silence de Dieu peut se poursuivre, nous le savons. Dieu reste souverain. Et si, comme il est dit dans le livre de Job, nous supplions, demandons, voire exigeons d’être entendu, il est Dieu et n’est pas obligé de nous fournir ses réponses. Si le silence se prolonge encore, comme le psalmiste, nous savons que Dieu est juste. Il exerce sa justice et il ne laissera pas les méchants l’emporter. David sait qu’il ne doit pas se venger lui-même. Il espère dans l’action du juste juge en qui il se confie. Aussi termine-t-il par les paroles suivantes :
Mais que tous ceux qui trouvent un refuge en toi soient à jamais dans l’allégresse et poussent de grands cris de joie, car ils sont sous ta protection ; Éternel, tu couvres le juste de ta grâce, comme d’un bouclier.
J’aime cette belle image, et je veux la vivre : être couvert comme d’un bouclier protecteur par la grâce de Dieu. Cela peut être aussi votre réalité !

François-Jean Martin

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Lecture proposée : Psaume 5.

 

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