Pour moi, en effet, la vie, c’est le Christ, et la mort est un gain.
Philippiens 1.21
Hôpital Sainte-Catherine. Il y a quelques instants, nous avons découvert avec ravissement notre nouveau petit-fils Johan à la maternité. En sortant, nous croisons des gens qui arrivent, et qui n’ont pas tous la joyeuse motivation d’aller voir un bébé. Les uns vont visiter un malade souffrant dans son lit, les autres un blessé immobilisé dans un plâtre. Certains viennent peut-être revoir une ultime fois un cher parent décédé…
Au cours de notre existence, il y a ainsi des périodes où l’hôpital fait partie de notre vie, en tant qu’usagers ou en tant que visiteurs.
Je me remémore tous nos parents affaiblis que nous avions ainsi accompagnés jusqu’à leur fin. Ils sont partis, et je songe qu’un jour, pas si éloigné que cela, l’un de nous deux pourrait arriver ici pour ne plus jamais rentrer à la maison.
Quand viendra mon tour, aurai-je alors l’attitude de ma maman ? Convaincue que l’heure du grand départ était venue, elle prenait congé de nous, rayonnante comme une reine sur le fauteuil roulant qui l’emmenait en salle d’opération : « Au revoir les enfants ! On se reverra là-haut ! » Je ne sais pas quel sera mon courage – ou mon manque de courage –, mais ce que je sais, c’est que le Seigneur Jésus en qui j’ai mis ma confiance est fidèle et que j’irai passer l’éternité avec lui !
Claude Schneider
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Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chapitre 1, versets 21 à 26.