De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction.
Jacques 3.10
Au 15ème siècle, dans le langage imagé des peuples d’Extrême-Orient, le prince coréen Yonsan a déclaré : « La langue est un sabre qui peut transpercer le corps ». Il faisait ainsi écho, probablement sans le savoir, aux paroles de l’apôtre Jacques sur le même sujet.
Pouvons-nous dire que l’apprentissage de la politesse et de la courtoisie, dans notre monde “civilisé”, rend caduques ces déclarations ? Il faut être malhonnête (ou sourd) pour l’affirmer !
Comme le dit la lecture proposée, si la langue est un feu, elle est aussi telle un gouvernail. Elle peut diriger notre vie, mais aussi distiller un venin mortel. Si elle peut donner de l’eau amère, elle peut aussi donner de l’eau douce.
N’y a-t-il pas là une réalité que nous vivons trop souvent ? Combien de paroles blessantes avons-nous regrettées… trop tard ? Comment donc faire bon usage de notre langue, alors que c’est souvent « plus fort que nous » ?
La bonne nouvelle de l’Évangile, c’est d’offrir toujours une alternative à nos maux.
Il nous faut accepter qu’une autre parole, la Parole de Dieu, juge les sentiments et les pensées de notre coeur1. La Bible la décrit comme une épée tranchante, mais qui agit de manière vivante et efficace pour changer notre vie en profondeur. Nos paroles pourront alors être de l’eau douce coulant d’un cœur transformé par cette Parole.
Jean-Louis Théron
1 Hébreux 4.12
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Lecture proposée : Lettre de Jacques, chapitre 3, versets 1 à 12.