Le jour où le Fils de l’homme reviendra, les choses se passeront comme au temps de Noé : les gens mangeaient, buvaient […]. Alors vint le déluge qui les fit tous périr.
Luc 17.26-27
« Le triomphe de l’instant est un grand malheur de notre temps, lié à un bonheur, le triomphe de la liberté individuelle, qui autorise le changement d’avis permanent, la succession de décisions, même en sens contraires. » Ainsi s’exprimait Jacques Attali dans une interview1, regrettant que notre époque néglige l’avenir.
Ce n’est malheureusement pas une nouveauté. Le prophète Ésaïe reprochait déjà vers 750 av. J.-C. aux Israélites d’avoir pris comme principe : Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.2
Préparons-nous l’avenir ? Jésus a dit à ses disciples : Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? 3
Nous préparons l’avenir en nous souvenant que notre vie a un terme, qu’un jour nous rencontrerons Dieu et que nous devrons lui rendre compte.
Nous préparons l’avenir en lui demandant de pardonner nos péchés par la foi en Jésus son fils. Par la vie nouvelle reçue, nous pouvons vivre dès maintenant pour lui.
Préparons-nous donc pour le jour où Jésus reviendra !
Albert Lentz
1 L’Express – 16 septembre 2015 2 Ésaïe 22.13 3 Luc 18.8
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 17, versets 26 à 37.