Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien.
Romains 12.21
Un paroissien confie au pasteur que le journalier N. s’est introduit la veille dans le jardin du presbytère pour voler des pommes. « Je vous remercie de cette amicale communication », répond le pasteur. Puis il fait chercher le journalier.
Celui-ci arrive sans appréhension, car le pasteur l’employait constamment pour des travaux de diverses natures. Il se met à causer cordialement avec N. en lui demandant des nouvelles de sa famille. Il en vient même à parler de pommes et demande à notre homme s’il en avait une provision. Le journalier répond que sa récolte était mauvaise. Alors, très naturellement, le pasteur lui dit : « Allez chercher un sac ; nous le remplirons de pommes dans mon jardin ; cela fera une surprise à vos enfants ! »
Déjà le rouge monte au front du journalier. Il va chercher un sac et rejoint le pasteur au jardin. Il marche péniblement en s’essuyant le front. Bientôt, le sac est rempli. « Et maintenant, mon cher N., lui dit le pasteur, emportez cela, saluez votre femme et vos enfants de ma part. » Le cœur transpercé par cette bonté, le malheureux n’y tient plus. Il s’effondre et confesse sa faute…
Dès ce moment mémorable, son cœur s’est ouvert à l’Évangile. Je peux vous certifier la réalité de cette histoire, car, ce n’est pas du pasteur, c’est du journalier transformé que je la tiens !
D’après un récit d’Otto Funcke
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 12, versets 9 à 21.