On n’en parle pas

Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu.
Amos 4.12

Madeleine Delbrêl disait : « Les savants sont un peu enfants : ils croient toujours tuer la mort. Ils tuent les façons de mourir : la rage, la variole. La mort, elle, se porte bien. »
En effet qui ne connaît pas dans son entourage ou sa famille, des décès par cancer, AVC, maladie orpheline…
Alors que je rédige ce texte, les Français et le monde entier sont encore sous le choc des attentats au Bataclan et aux terrasses de café à Paris. Tous les jours, les médias nous parlent de multitudes de morts à cause de guerres, de meurtres, d’accidents. La mort, en effet, “se porte bien”.
On pourrait donc croire que la mort est un sujet facilement abordé. Peut-être quand il s’agit de la mort des autres, et plus volontiers encore si ces autres nous sont étrangers.
Mais parler avec ses connaissances de notre propre mort, cela ne se fait pas. C’est un sujet qui met mal à l’aise, comme si, par notre silence tacite, nous la tenions à distance. Pourtant, c’est le sort qui attend tout un chacun.
L’apôtre Paul dans ses déplacements missionnaires a souvent été confronté à elle. Il en parlait volontiers. Il a même pu affirmer : Christ est ma vie et la mort m’est un gain.1
Celui qui croit en Jésus qui a offert sa vie pour le sauver, peut envisager sa propre mort avec l’assurance que, malgré l’inconnu qu’elle représente, elle sera finalement un gain.

Elfriede Eugène

1 Philippiens 1.21

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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 7, versets 54 à 60.

 

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