À quoi bon vivre deux fois mille ans si on ne goûte pas au bonheur ? Finalement, tous ne s’acheminent-ils pas vers un même lieu ?
Ecclésiaste 6.6
Des scientifiques californiens ont réussi à multiplier par 5 l’espérance de vie d’un ver en le modifiant génétiquement. La prochaine étape de leurs recherches est de renouveler l’expérience sur la souris. Puis, si les résultats sont concluants, pourquoi ne pas penser à une application à l’homme ? Selon le chirurgien Laurent Alexandre, expert en biotechnologies, on devrait pouvoir vivre jusqu’à 200 ans avant la fin de ce siècle. « Nous sommes maintenant en mesure de reprogrammer nos tissus, nos cellules, notre ADN… Ce bricolage du vivant ne semble pas avoir de limite. Dans les décennies à venir, l’espérance de vie de l’homme et de la femme pourrait exploser… », confie-t-il dans un entretien accordé à France 2. Il a d’ailleurs intitulé un de ses livres « La mort de la mort » !
Mais, comme le disait déjà l’Ecclésiaste voici 3000 ans, à quoi bon rajouter des années à notre vie si nous passons à côté du vrai bonheur, si notre vie n’a pas plus de sens… Le Sage nous donne un précieux conseil : Tiens compte de ton Créateur […] Sois rempli de respect pour Dieu et obéis à ses commandements, car c’est là l’essentiel pour l’homme.1
Mourir à 80 ou à 200 ans n’est pas le plus important, car de toute façon nous mourrons. Mais vivre en ayant confié sa vie à Dieu et en étant libéré de la peur de la mort, cela fait toute la différence…
Bernard Grebille
1 Ecclésiaste 12.1 et 13
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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 6, versets 3 à 6.