Alors le serpent dit à la femme : « Mais pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Seulement Dieu sait bien que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront… »
Genèse 3.4-5
Que pensait trouver cette pauvre petite mésange en pénétrant dans notre véranda ? Maintenant, elle vole d’un bout à l’autre, et à chaque fois, elle se heurte contre une vitre, risquant de se tuer. Enfin, épuisée, elle se blottit dans un recoin, où elle se laisse attraper sans résistance. Son petit cœur bat la chamade entre mes doigts. Mais bientôt, j’ouvre ma main, et le gracieux volatile s’envole dans un ciel sans vitrage traître.
Le vaste espace de liberté que le Créateur avait donné à l’homme suffisait à son bonheur parfait.
Mais, Satan convainquit nos premiers parents qu’en rompant leur dépendance envers Dieu, ils connaîtraient des expériences encore plus exaltantes. Ils entraient alors dans un espace d’autoréalisation qui était aussi peu fait pour eux que notre véranda pour la mésange.
Depuis, tous leurs descendants se croient libres. Ils sont tout surpris quand ils se cognent dans la vitre de leurs illusions. À peine remis d’un choc, ils continuent à explorer le pauvre espace qui fait leur vie, jusqu’à la prochaine collision… Hélas, certains restent sur le carreau. D’autres cherchent désespérément une sortie et ne la trouvent pas.
Quel bonheur quand Jésus vient à la rencontre d’un cœur meurtri ! Quelle joie quand celui-ci accepte le secours proposé et se laisse conduire vers la vraie liberté par la main aimante du Sauveur !
Claude Schneider
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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 3, versets 1 à 9.