Quel calvaire !

Voici comment nous savons ce que c’est que d’aimer : Jésus-Christ a donné sa vie pour nous.
1 Jean 3.16

On utilise parfois cette exclamation pour exprimer toute la difficulté que nous éprouvons face à une tâche qui nous rebute, ou même quand nous devons effectuer tout un parcours du combattant pour venir à bout d’une démarche administrative…
Voilà bien un mot dont le sens s’est considérablement atténué ! Ce mot dérive du latin « calvarium » signifiant « crâne », traduction de l’hébreu « Golgotha », le « lieu du crâne », une colline proche de Jérusalem où Jésus fut crucifié.
Par la suite, on a appelé calvaires ces croix qui jalonnent nos chemins de campagne ou certains carrefours de même que ces chapelles élevées en commémoration de la mort de Jésus. Au sens figuré, ce terme évoquait toutes les souffrances endurées par Jésus lors de sa Passion et notamment sa crucifixion.
Ce supplice est sans doute l’un des plus cruels que l’esprit humain ait pu inventer, et les Romains le réservaient aux brigands et aux esclaves. Outre la douleur causée par les plaies des poignets et des pieds sur lesquels pesait tout le corps, le condamné agonisait pendant des heures, cherchant à repousser une asphyxie et une tétanie inexorables.
Sur le mont Golgotha, Jésus a été crucifié entre deux brigands. Il a accepté cette mort inique, lui le Juste, pour payer à notre place le prix de nos fautes et révéler l’amour infini de Dieu à notre égard.

Bernard Grebille

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 27, versets 32 à 50.

 

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