Nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.
1 Jean 4.21
Si je vous demande ce que c’est que d’aimer, la question vous paraîtra peut-être farfelue. Mais il y a amour et amour ! C’est précisément pour cela qu’il est important de comprendre que l’amour, au sens le plus noble du terme n’est pas, avant tout, un sentiment, mais une manière d’agir.
Aimer, en effet, c’est d’abord comprendre. En cela, l’amour est incompatible avec quelque forme que ce soit de jugement de la personne.
Aimer, c’est pardonner. Il s’oppose en cela à l’esprit de vengeance ou de rancune.
Aimer, c’est souffrir pour et avec les autres. Il n’y a, en celui qui aime, ni dureté de cœur ni indifférence. La souffrance, même d’un ennemi, le touche, le bouleverse.
Aimer, c’est accepter. L’amour ne peut se nourrir ni de susceptibilité, ni d’esprit de clan ou de sectarisme, ni de colère.
Aimer, c’est surtout, se donner. Dans l’amour, il n’y a ni égoïsme, ni prétention, ni exigence, ni calcul.
Vous me direz : comment vivre cet amour-là ? C’est impossible, à moins que nous nous soyons abandonnés à l’action divine, que nous ayons pris Dieu pour Sauveur et Maître et qu’il l’ait lui-même fait abonder en notre cœur de telle sorte que nous en soyons submergés. Alors il peut nous demander d’aimer ainsi et il le fait. Car il faut, pour cela, avoir été arraché à la famille du diable, que Jésus disait meurtrier dès le commencement !
Richard Doulière
__________________
Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chapitre 4, versets 7 à 21.