Gland ou chêne ?

Celui qui s’attache à sa propre vie la perdra.
Jean 12.25

De la fenêtre de ma cuisine, je peux voir trois magnifiques chênes. Ce sont des arbres imposants, beaux en toute saison et fréquentés par de nombreux oiseaux. À les voir ainsi, j’ai du mal à me souvenir qu’à l’origine de ces géants, il n’y avait que trois petits glands. Si ceux-ci avaient été ramassés pour être conservés dans une collection, ces trois chênes ne seraient pas là, ni les innombrables glands qu’ils produisent chaque année. Il a fallu qu’ils meurent pour permettre aux chênes de naître et croître. Dans le domaine végétal, il y a presque toujours la mort d’une graine à l’origine d’une nouvelle plante.
Jésus en a parlé : Si le grain de blé ne meurt, il reste seul.1
Jésus est mort pour nous donner la vie, une vie nouvelle et éternelle. Pour saisir cette vie qu’il nous a acquise, nous sommes appelés à notre tour à mourir à notre ancienne vie et à naître à une vie nouvelle2. Ce passage de l’ancien au nouveau peut faire peur, car ce qu’on ne connaît pas paraît inquiétant. Celui qui n’a jamais vu que des glands ne peut s’imaginer des chênes. Pour goûter à cette vie nouvelle, nous sommes appelés à faire d’abord confiance et ensuite nous verrons. Nous expérimenterons la beauté et la richesse d’une vie de chêne par rapport à la stérilité du gland de collection.

Elfriede Eugène

1 Jean 12.24           2 2 Corinthiens 5.17

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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 3, versets 1 à 16.

 

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