Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
Actes des Apôtres 4.12
En plein hiver, un policier s’est jeté dans un fleuve pour sauver une désespérée. Après de nombreux efforts, il est parvenu à la ramener à terre… ainsi que le pompier qui s’était déjà jeté à l’eau pour la secourir. Lorsque le policier a entendu le pompier crier « Je vais y passer », il n’a pas réfléchi. Il a sauté dans l’eau à 7 °C, malgré sa lourde tenue. Ils sont finalement tous les trois ressortis du fleuve sains et saufs.
Ce qui m’intéresse dans cette histoire, c’est qu’en plus de la victime, il y avait un sauveteur à sauver ! Quelle image de nos solutions humaines pour trouver le salut éternel !
Certains pensent que, si tout le monde était comme eux, il y aurait moins de problèmes sur la Terre. D’autres (ou les mêmes) se disent que la religion qu’ils pratiquent leur garantit le salut, et le bonheur au paradis.
Réfléchissons bien : avec ce raisonnement, nous sommes dans la position du pompier de notre histoire… quelqu’un qui ne parvient ni à se sauver ni à sauver les autres, et qui va « y passer » !
Jésus est le sauveteur, il est même le Sauveur. La Bible l’affirme à de très nombreuses reprises. Pour bénéficier de son sauvetage et être sauvé, il nous faut reconnaître notre incapacité à nous sauver nous-mêmes. Combien c’est difficile, n’est-ce pas ?
Jean-Louis Théron
________________
Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5, versets 6 à 21.