Mais voici la pensée que je me rappelle à moi-même, la raison pour laquelle j’aurai de l’espérance : non, les bontés de l’Éternel ne sont pas à leur terme et ses tendresses ne sont pas épuisées.
Lamentations de Jérémie 3.21-22
« C’est sans espoir ! » Cette phrase est devenue courante, comme l’expression d’une fatalité contre laquelle on ne peut plus lutter.
Serait-ce le comportement de notre entourage ou de nos supérieurs qui rend les lendemains sombres et l’avenir sans issue ? La Bible ne dit pas, comme Jean-Paul Sartre, que « l’enfer, c’est les autres », mais que chacun de nous est entêté dans ses mauvaises voies.
Jérémie vivait au milieu d’un peuple dont la ruine était certaine, mais qui s’obstinait à tourner le dos à Dieu. Et cela le faisait souffrir.
Au lendemain des attentats de novembre 2015, un grand appel à la prière a été lancé. Qui s’est tourné vers Dieu à ce moment-là ? Qui a persévéré à implorer la grâce de Dieu sur nos égarements ?
Quels que soient leur classe sociale et leur degré de responsabilité, bien des gens s’estiment sages et avisés. Pourtant, leurs opinions et leurs comportements sont souvent calqués sans analyse sur l’avis majoritaire. Et ils s’obstinent à tourner le dos à Dieu.
C’est pourtant en lui qu’il y a de l’espoir : l’espoir de changer le monde en changeant nos cœurs, en nous délivrant de nos erreurs et… en réparant les dégâts. Jérémie le savait.
Bernard Smagghe
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Lecture proposée : Lamentations de Jérémie, chapitre 3, versets 1 à 24.