Christ est ma vie et la mort m’est un gain.
Philippiens 1.21
Le sens ? Quel sens ? Le bon sens, le contresens, le sens unique, hors de sens, le sens commun, ça n’a pas de sens…
Parmi toutes les possibilités que nous offre ce simple mot, je choisis le sens unique.
J’ai noté un jour ceci : « La vie est à sens unique, elle relève d’un aller simple. » Cela a fait écho dans mon cœur, car je suis très sensible au temps qui passe.
Sens unique : vers où me conduit-il ? Cet aller simple a pour point de départ ma naissance et pour point d’arrivée ma mort. Aujourd’hui, sur ce trajet, je me situe, statistiquement parlant, assez proche du point d’arrivée. Je n’ai aucun moyen de revenir en arrière. Certes, j’ai pu gérer mon voyage : ceux qui ont fait route avec moi, les haltes, les rencontres, les occupations. Je peux encore gérer le bout qu’il me reste à faire. Mais qu’en est-il du point d’arrivée ? L’ultime morceau de la fin, je devrai, comme chacun, le faire seule. Il n’y aura personne qui franchira la bande d’arrivée avec moi. Personne ?
Quand je traverserai la vallée de l’ombre et de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, ta houlette et ton bâton me rassurent.1 C’est le roi David qui s’exprime ainsi en s’adressant à Dieu.
Cette question de l’aller simple et du passage de la ligne d’arrivée ne date pas d’aujourd’hui. Elle est dans le cœur de chacun.
Pour ma part, je peux me joindre à David et dire : Je ne crains pas, tu es avec moi.
Est-ce aussi votre espérance ?
Elfriede Eugène
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Lecture proposée : Psaume 23.