Ta Parole n’est-elle pas comme un feu, un marteau qui brise le roc ?
Jérémie 23.29
Son sac bourré de livres, un colporteur français avait formé le projet de traverser à pied l’Espagne pour proposer à tout un chacun des Bibles.
Un jour, dans un village, il réussit à rassembler un bon groupe de personnes très attentives. Mais tout ã coup s’avance un homme, lançant des imprécations contre cet étranger. Il s’empare de toutes les Bibles disposées sur une petite table, en arrache des pages, puis les piétine. Les villageois se hâtent de se disperser1. Petit à petit, la place devient déserte, si bien que le colporteur plie bagage et s’en va également. Mais un commerçant du quartier se dépêche de ramasser toutes ces feuilles qui, se dit-il, pourront bien lui servir pour emballer la marchandise de ses clients.
Au fil des jours, les clients finissent par jeter un coup d’œil sur ces pages et ils y découvrent des récits intéressants…
Le chemin de retour oblige le colporteur à repasser par le même village. Plusieurs personnes le reconnaissent, l’interpellent, non pas pour malmener les livres, mais pour en réclamer. Même le principal contradicteur en veut. Tout le stock restant y passe. Le colporteur reprend la route, heureux et reconnaissant de constater la façon dont Dieu a utilisé l’incident du voyage aller pour susciter de l’intérêt pour sa Parole et en pénétrer les cœurs.
Jésus a dit : C’est l’Esprit qui donne la vie. […] Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie.2
Charles Rick
1 La diffusion de la Bible était interdite en ce temps 2 Jean 6.63
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Lecture proposée : Psaume 119, versets 9 à 19 et 97 à 105.