Car il sait de quoi nous sommes faits, il se souvient que nous sommes poussière.
Psaume 103.14
En hiver, le soleil arrive dans le salon et illumine le piano noir laqué. Noir, il ne l’est plus vraiment ! Je vois plein de poussière qui s’y est déposée, et lorsque j’essuie le piano cette poussière s’envole en dansant aux rayons du soleil. De la poussière, il en subsiste toujours sur l’instrument, mais on ne la voit que lorsque la lumière du soleil la révèle.
Devant la grandeur et la sainteté de Dieu, ne sommes-nous pas comme la poussière qui vole au moindre courant d’air ? Nous nous croyons parfois si importants, nous nous prenons peut-être même pour des VIP… Et voici que la moindre maladie ou un simple changement de situation nous bouleversent et nous emportent dans un tourbillon de vent contraire.
Oui, Dieu sait bien que nous sommes poussière, car il nous connaît mieux que quiconque. Mais la misérable poussière que je suis peut se transformer en poussière d’or dans la lumière et le souffle de Dieu. Pour cela, il suffit que je me soumette à lui et reconnaisse ma faiblesse. Je deviens alors une poussière utile et précieuse à ses yeux pour révéler sa gloire !
Martine Fleck
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Lecture proposée : Psaume 103, versets 13 à 18.