Ils m’ont abandonné, dit Dieu, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes fissurées qui ne retiennent pas l’eau.
Jérémie 2.13
La situation est revenue à la normale. Ouf ! Soulagement pour les automobilistes privés de carburant suite à la fermeture de plusieurs raffineries… En réalité, à aucun moment la pénurie n’a guetté : les raffineries étaient certes bloquées, mais les dépôts étaient pleins !
C’est la peur du manque qui avait créé un mouvement de panique : les gens sont tous allés faire le plein en même temps, vidant ainsi prématurément les citernes des stations-service !
Quel paradoxe ! Les dépôts étaient pleins, et pourtant nous étions en situation de manque.
La Bible se fait l’écho d’un autre paradoxe concernant nos besoins les plus profonds. Et pour cela, elle utilise la symbolique de l’eau, ressource plus importante encore que nos carburants, surtout dans le climat semi-aride du bassin méditerranéen.
Loin de Dieu, n’est-ce pas aussi ce à quoi ressemblent nos existences ? Soif d’amour, soif de pardon, soif d’espérance… Hier comme aujourd’hui, coupés de Dieu, nous sommes assoiffés.
Pourquoi nous accrocher aux promesses creuses de réalités instables – argent, pouvoir, système religieux, toutes ces choses passagères que nous mettons à la place de Dieu – alors que lui nous promet de nous rafraîchir constamment ?
Terminée la pénurie ! Il vous faut juste vous rendre à la bonne station-service !
José Frédérick
__________________
Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 55.