C’est moi qui suis la porte. Celui qui entre par moi sera sauvé: il pourra aller et venir librement, il trouvera de quoi se nourrir.
Jean 10.9
Les portails des églises ou cathédrales présentent le plus souvent des voussures de taille décroissante jusqu’à la porte qui ouvre sur la nef. Il y a dans cette disposition comme une invitation à passer du monde extérieur vers un monde intérieur, du bruit et de l’agitation de la place publique au silence et au recueillement de la nef. C’est un appel à entrer en nous-mêmes en franchissant la porte.
Jésus a dit de lui-même : C’est moi qui suis la porte. Il invite tout homme à entrer en sa présence. Par son sacrifice à la croix, par cet immense amour qu’il manifeste pour chacun de nous, il nous ouvre la porte du Ciel.
Si nous acceptons de passer par lui, alors nous sommes réconciliés avec Dieu son Père, qui devient aussi notre Père.
Sommes-nous tellement accaparés par l’agitation de nos journées et de nos vies, retenus par toutes ces activités, ces soucis ou ces distractions qui les remplissent, au point de ne plus avoir le temps de rentrer en nous-mêmes ? Osons franchir la porte pour laisser derrière nous la superficialité de la plupart de nos (pré)occupations afin de rencontrer celui qui donne vie à nos corps et veut aussi donner sa Vie à nos âmes.
Bernard Grebille
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Lecture proposée : Psaume 118, versets 17 à 21.