Celui qui m’a vu a vu le Père.
Jean 14.9
Quand tu reçois la lettre d’un inconnu, tu peux imaginer de quoi il a l’air. Mais une fois que tu as reçu sa photo, finies les imaginations. Tu sais.
Une photo est ainsi une contrainte. Elle met fin à ce “Moi, je le vois comme ça.” La Bible nous dit que Jésus est la photo de Dieu. Dieu est comme Jésus. Toute image qui ne correspond pas à ce Jésus est fausse. Nous n’avons donc plus la liberté de croire ce que nous voulons. Ce Jésus est le critère de toute parole, de toute vision, de toute pensée sur Dieu.
Mais une photo est aussi une révélation. La parole de Jésus touche à la révélation. Jusque-là, la foi des disciples était encore floue. Ils n’avaient pas encore compris. Jésus le leur révèle. Le monde nous fait perdre cette révélation limpide. Alors, la vie chrétienne devient une simple religion. Parce que Dieu devient flou, nous nous focalisons ailleurs. Mais dès que nous nous tournons vers lui, il nous révèle son Fils.
Cette photo contient aussi un modèle. Nous avons copié tout naturellement Adam. Dès le moment où Dieu devient homme, il montre comment il veut que nous vivions. « On suit une autre voie lorsqu’on a vu Jésus. »
Photographier, c’est écrire avec la lumière. En Jésus, la lumière écrit Dieu. Il est la seule image autorisée de Dieu. Mais pour voir cela, nous avons besoin de le recevoir.
Egbert Egberts
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 14, versets 8 à 11.