Joie ou inquiétude ?

Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu.
Philippiens 4.6

Est-ce une simple excuse de dire : « J’ai hérité d’un tempérament inquiet » ? Est-ce pour dire que si je vis cet état d’esprit, ce n’est en rien ma faute ? Un exemple : si je dois prendre la route, une semaine à l’avance je commence à m’inquiéter pour la météo, pour les conditions de circulation que je risque de rencontrer. Ma femme me rappelle avec sagesse : « D’ici là, la météo peut changer. » Et aussi que si mon inquiétude, souvent suivie de réactions physiques incontrôlables, se manifestait à chaque veille d’un déplacement, je devrais envisager d’arrêter les voyages.
En tant que chrétien, j’ai beaucoup de peine à supporter ce penchant de mon caractère. Est-ce que, malgré les merveilleuses promesses de Dieu dans sa parole, je ne lui fais pas totalement confiance ? Il y a quelques années, on entendait sur nos antennes « Dans la vie faut pas s’en faire » et « Tout ira mieux demain ». Aux éclaireurs, on chantait : « Quoi qu’il arrive, j’ai toujours le sourire, je prends la vie toujours du bon côté, et je me dis qu’il peut arriver pire, et ça suffit pour me mettre en gaieté. » Est-ce que cette méthode d’autopersuasion est efficace ?
Joie et inquiétude ne font pas bon ménage. Je sais que l’inquiétude ravit ma joie. Je sais aussi que je dois remettre toutes choses entre les mains de Dieu qui gardera mon départ et mon arrivée. « Pardonne-moi Seigneur ce qui, dans ma vie, ressemble à un manque de confiance. »

Jack Mouyon

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 25 à 34.

 

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