Si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.
Matthieu 6.15
« À la fin de la guerre de Sécession, des politiciens et des conseillers pressèrent Abraham Lincoln de punir sévèrement le Sud pour le carnage qu’il avait provoqué. “Est-ce que je ne détruis pas mes ennemis quand j’en fais mes amis ?” répondit le président qui, au lieu de cela, proposa un plan magnanime de reconstruction. L’esprit de Lincoln guida une nation, même après sa mort, et ce fut une raison majeure pour laquelle les États demeurèrent Unis.
Encore plus impressionnantes furent les mesures entreprises pour la réconciliation entre les races blanches et noires. »1
Le pardon… Que de sermons n’a-t-on pas dits, que de livres n’a-t-on pas écrits à ce sujet ! C’est parce qu’il est plus facile d’écrire sur ce thème ou d’en parler que de le pratiquer.
Nous sommes heureux que l’on nous pardonne quand nous avons causé du tort, et nous sommes soulagés de savoir que Dieu pardonne nos péchés lorsque nous les lui confessons, comme le dit l’apôtre Jean : Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste, et par conséquent, il nous pardonnera nos péchés.2
Mais quand il s’agit de pardonner à quelqu’un qui nous a fait du tort, cela est tellement plus ardu ! Pourtant les affirmations de Jésus sont sans équivoque : c’est la seule façon de pouvoir compter sur le pardon que Dieu nous offre.
Elfriede Eugène
1 in Touché par la grâce, Philip Yancey, Éditions Vida – cité avec leur aimable autorisation 2 1 Jean1.9
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 18, versets 21 à 35.