C’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. C’est par ses blessures que nous sommes guéris.
Ésaïe 53.5
Le « Marie-Lise » était en route pour son premier voyage vers Valparaiso. Tout allait bien. Mais à mi-chemin, le capitaine, malade, s’était couché. Il appela le premier pilote auprès de lui :
– Ma fin est proche, je n’arriverai pas à Valparaiso. Mais atteindrai-je l’autre port, là-haut ? Aidez-moi !
– Capitaine, lui répondit le pilote, je ne le peux pas. Je ne me suis jamais occupé de Dieu.
– Alors, envoyez-moi le deuxième pilote.
Mais ni lui ni aucun homme d’équipage ne purent apaiser le cœur du capitaine. Alors le capitaine envoya chercher le moussaillon :
– Jeannot, as-tu une mère qui t’a appris à prier ?
– Oui, mon capitaine. Et elle m’a donné une Bible me faisant promettre d’y lire chaque jour.
– Alors, lis-y quelque chose qui m’aide à mourir.
Jeannot alla chercher sa Bible et l’ouvrit en Ésaïe 53.
– Mon capitaine, je vais lire le verset 5 comme ma mère me l’a appris : C’est pour les péchés de Jean Müller qu’il a été percé, c’est pour ses fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui donne la paix à Jean Müller est retombé sur lui et c’est par ses blessures que Jean Müller est guéri.
– Mais voilà ce qu’il me faut. Relis ce verset, en y mettant mon nom.
Avec l’assurance que « par ses blessures Peter Jensen est guéri », le capitaine entra paisiblement dans le port céleste.
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 53.