Jésus leur dit : Il en est du royaume des cieux comme d’un roi qui célèbre les noces de son fils. Il envoie ses serviteurs convier les invités aux noces.
Matthieu 22.1-3
Un jour de sabbat Jésus est invité chez l’un des chefs des pharisiens. Au cours du repas, il lui fait cette recommandation : Si tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des paralysés, des aveugles. Si tu fais cela, tu en seras très heureux, précisément parce que ces gens-là n’ont pas la possibilité de te rendre la pareille. Sur quoi un autre convive dit à Jésus : Qu’il est heureux celui qui prendra part au banquet dans le royaume de Dieu !1
Cette image du banquet évoque la joie de celui qui se tiendra éternellement dans la présence de Dieu. Par nature nous n’avons aucun droit d’accéder à ce banquet. Nous sommes comme ces pauvres, ces estropiés, ces paralysés ou ces aveugles qui ne peuvent rendre la pareille à leur hôte s’ils sont invités. Notre péché, cette infirmité qui nous handicape dès notre naissance, nous disqualifie pour être invités en la présence du Dieu Saint et Juste.
Si Dieu nous invite et nous accueille, c’est parce qu’il nous fait grâce en Jésus-Christ. Par la foi en Jésus-Christ, nous sommes justifiés, purifiés, revêtus d’habits de fête et nous pouvons prendre place au banquet. C’est celui des noces de l’Agneau. Jésus est l’Agneau de Dieu qui a payé le prix à notre place pour nous permettre d’entrer.
Ne refusons pas son invitation !
Bernard Grebille
1 Luc 14.13-15
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 14, versets 15 à 24.