Le défenseur, l’Esprit saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
Jean 14.26
Fête du Travail, Ascension, Fête de la Victoire, Pentecôte : que de fêtes sur le seul mois de mai ! Ma préférée est la fête de la Pentecôte, qui célèbre la venue du Saint-Esprit sur les apôtres et les personnes présentes avec eux. Environ cent vingt disciples de Jésus reçoivent le Souffle divin dans une mise en scène impressionnante : vent violent et grand bruit, langues de feu qui tombent du ciel et se répartissent sur chacun d’eux. Au fil des siècles, l’art chrétien a eu bien des difficultés à exprimer la puissance qui se dégage de ce récit.
En effet, pour parler du Saint-Esprit, il faut toujours avoir recours à des images. Le Souffle, c’est le vent, doux comme la brise ou puissant comme un ouragan. C’est aussi le souffle donneur de vie, la respiration, l’air qui s’infiltre en nous. Le Souffle, la « Rouah » en hébreu, est un mot qui évoque la vie et le mouvement, la force et l’énergie. Un mot magnifique pour parler de Dieu, de sa puissance, de sa présence, de son action.
Tout compte fait, la Pentecôte peut être bien plus qu’un jour férié. Oui, car c’est bien ce souffle qui nous ouvre aux réalités spirituelles, c’est-à-dire aux réalités de Dieu, aux réalités de l’Esprit. Et, Jésus l’a promis1, ce Souffle n’est pas réservé à quelques-uns, il est pour tous ceux qui le demandent !
José Frédérick
1 Luc 11.13
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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 2.