L’Éternel est lent à la colère, il est grand par sa force ; il ne laisse pas impuni. L’Éternel marche dans la tempête, dans le tourbillon ; les nuées sont la poussière de ses pieds.
Nahum 1.3
La pluie et le vent balaient le tarmac de Dinard. L’avion tremble encore plus que moi. La route du ciel est cahoteuse. Enfin tout se calme. Le soleil brille au-dessus des nuages. Une heure plus tard, nous sommes à Londres. Le temps est gris, le vent et la pluie sont aussi ici, mais je sais que les nuages n’ont pas le pouvoir d’empêcher le soleil de briller.
Nahum écrit à un peuple rebelle qui récolte la tempête qu’il a semée1. Mais il leur présente aussi un espoir à saisir par la foi. Au cœur du tourbillon qui s’abat sur les âmes en détresse, Dieu demeure fidèle à ses promesses. Il nous invite à franchir le mur grisâtre de la tempête pour le rejoindre à la lumière de son regard. Nahum écrit : L’Éternel est bon. Il est un refuge au jour de la détresse ; il connaît ceux qui se confient en lui.
L’injustice, l’immoralité et le manque d’amour viennent assombrir l’actualité terrestre. Nos propres fautes obscurcissent et humilient nos cœurs. Mais Dieu, dans sa bonté, nous appelle à lui faire confiance. Il ne laisse pas impuni, mais il fait grâce à celui qui reconnaît ses fautes. Quand on se tourne vers lui, son pardon ouvre une brèche dans nos nuages et le soleil de sa grâce vient illuminer nos vies. L’espoir renaît.
Alain Monclair
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Lecture proposée : Livre du prophète Nahum, chapitre 1, versets 1 à 13.