Laissez venir à moi les petits enfants… car le Royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent.
Matthieu 19.14
Des générations d’écoliers ont appris ce poème de Victor Hugo :
« Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille fait briller tous les yeux […]
Il est si beau, l’enfant avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés. »
L’auteur parle de l’enfant avec tendresse. Jésus a été plus abrupt dans ses propos. Il a fait des déclarations étonnantes, voire vexantes pour certains en affirmant que les enfants étaient plus mûrs pour le Royaume de Dieu que les adultes qui ne comprenaient rien à son message.
Et moi, j’ai tôt fait de ricaner à leur propos ! Mais tout compte fait, ma propension à analyser, à disséquer, à argumenter me ferait plus ressembler à ces théologiens qu’à l’enfant qui fait absolument confiance à ses parents.
J’ai besoin chaque jour de faire sciemment confiance à Dieu pour son amour inconditionnel : je ne peux rien faire pour que Dieu m’aime plus. Je ne peux rien faire pour que Dieu m’aime moins. Il m’aime, un point, c’est tout, comme les parents aiment leurs petits enfants. Les attentes des parents évoluent avec la croissance de leurs enfants. Dieu en a aussi envers ses enfants qui cheminent avec lui. On en trouve le détail dans le Nouveau Testament.
Elfriede Eugène
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 13, versets 1 à 13.