« L’œil était dans la tombe »1

L’Éternel dit à Caïn : « Où est ton frère Abel ? » Il répondit : « Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère ? »
Genèse 4.9

Depuis que l’humanité existe, la violence existe aussi. Entre Abel et Caïn, les deux premiers frères, la violence a mené au premier meurtre. Et aussi au premier mensonge, comme l’indique le verset ci-dessus.
Toutes les civilisations ont reconnu ce que le penseur indien Dhammapada affirmait au Ier ou au IIème siècle avant Jésus-Christ : « Il n’existe point en ce monde, ni dans l’air, ni au milieu de l’océan, ni dans les profondeurs des montagnes, d’endroit où l’on puisse se débarrasser du mal qu’on a fait. »
Peu de gens ont commis un péché aussi grave que celui de Caïn. Mais il ne faudrait pas que nous ayons l’impression de n’avoir commis que de « petits » péchés. Au regard du Dieu parfait, saint, quel péché pourrait être considéré comme petit ?
Sachons écouter notre conscience, même quand elle nous rappelle que nous avons commis le mal. Et ce mal, nous pouvons parfois essayer de le rattraper, mais aucun effort de changement ne nous permettra de résoudre la question de fond. Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous reconnaîtrons que nous avons besoin de pardon.
Et le pardon purificateur ne se trouve qu’auprès de Dieu, par la foi en Jésus-Christ, le sauveur du monde.2

Jean-Louis Théron

1 In « La conscience »,, La légende des Siècles, Victor Hugo

2 Voir la lecture proposée

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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 7, versets 18 à 25.

 

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