Celui qui commet un meurtre mérite de passer en jugement. Mais, moi, je vous dis : tout homme qui se met en colère contre son frère mérite de passer en jugement ; celui qui traite son frère d’imbécile mérite d’être puni par le tribunal.
Matthieu 5.21-22
Un journaliste demandait un jour à l’auteur Marcel Achard : « Qui aimeriez-vous tuer ? » Et celui-ci de répondre : « On n’a droit qu’à un ? »
Au-delà de la boutade, cet échange nous parle de notre cœur naturel. Oui, nous avons parfois des pensées de colère, d’insulte, et même de meurtre. Sinon, comment expliquer la violence omniprésente dans notre monde ?
La Bible nous dit qu’elle a commencé dès l’origine de l’humanité, par le meurtre entre frères de sang, pour une histoire de jalousie1. Mais Jésus va plus loin. Il cite les commandements sans les désapprouver, mais pour en étendre l’application aux paroles et pensées qui devancent les actes.
À la lumière d’une telle exigence, qui peut dire qu’il n’a jamais péché ? La loi de Dieu est désespérante. Cependant cette loi a été le guide chargé de nous conduire à Christ afin que nous soyons déclarés justes sur la base de la foi2. En effet, ces commandements que nous désespérons de pouvoir respecter nous conduisent à chercher le salut auprès de celui qui est venu nous libérer par la foi. Et là, il nous faut capituler.
Jean-Louis Théron
1 Voir la lecture proposée 2 Galates 3.24
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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 4, versets 1 à 8.