Jésus fut rempli d’admiration pour cet officier : il se tourna vers la foule qui le suivait et dit : – Je vous l’assure, nulle part en Israël, je n’ai trouvé une telle foi !
Luc 7.9
On entend souvent cette réflexion : « J’envie les gens qui croient. Moi je n’ai pas reçu la foi… » Elle laisse entendre que la foi peut être donnée à certains, mais pas à d’autres… Alors Dieu serait-il injuste ? Ou faut-il faire partie d’une catégorie particulière de personnes religieuses pour croire ?
Les Évangiles nous rapportent qu’à plusieurs reprises Jésus a été impressionné par la foi d’hommes ou de femmes qu’il a rencontrés en chemin. Une foi qui impressionne Jésus ? Voilà un critère incontestable de qualité ! Or, surprise, ce n’était pas la foi de chefs religieux, de théologiens ou de bons juifs respectueux de leur tradition.
Près du lac de Tibériade, un centurion romain, officier de l’armée d’occupation, s’adresse à Jésus pour la guérison d’un de ses esclaves mourant. Et il ne s’estime même pas digne de rencontrer Jésus en personne…
Dans la région de Tyr, une femme cananéenne, une païenne encore, implore Jésus pour sa fille tourmentée par un démon. Elle fait preuve d’une belle obstination en dépit du fossé culturel et religieux qui la sépare de Jésus. Au point que Jésus s’écrie : Ô femme, ta foi est grande !1
Avoir la foi, c’est vouloir tout simplement placer sa confiance en Jésus.
Bernard Grebille
1 Matthieu 15.28
__________________
Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 7, versets 1 à 10.