Ne recherchez pas chacun vos propres intérêts, mais plutôt que chacun songe à ceux des autres.
Philippiens 2.4
Ernst Modersohn a divisé
les mariages en quatre classes :
Dans la première, les époux vivent l’un contre l’autre. L’amour s’est refroidi. C’est la lutte constante de l’un contre l’autre.
Dans la deuxième, les époux vivent l’un à côté de l’autre. L’atmosphère y est frigorifique. Chacun est solitaire dans la vie du foyer.
Dans la troisième classe, on vit l’un avec l’autre. On travaille ensemble, on gagne l’argent en commun, on achète les meubles et on fait des enfants ensemble. N’est-ce pas merveilleux ? Pourtant, ce n’est pas encore le ménage idéal.
Dans la quatrième classe, se trouvent tous les couples qui vivent l’un pour l’autre. Leur principe est : « Non pas moi, mais toi ». Cela signifie : « Je t’aime, je t’aide, je te rends heureux, je veux renoncer, pardonner et oublier ».
Les mêmes catégories peuvent caractériser toutes nos relations avec nos semblables : certaines personnes semblent être contre tout et tous, toujours en train de bagarrer. D’autres vivent à côté de tout le monde, sans réelle communion avec qui que ce soit. Solitaires. Une troisième catégorie essaie de faire des choses avec les autres, de travailler à une œuvre commune. Finalement, il y a quelques âmes d’élite qui ne semblent vivre que pour les autres. Elles ont compris l’impératif de Jésus : Aimez-vous les uns les autres. En effet, aimer, c’est mettre l’autre avant soi.
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 19, versets 4 à 6.