Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera.
Jean 6.27
Le propre de l’homme, c’est de vivre dans l’espérance. Les uns aspirent à la richesse, au plaisir, au confort, d’autres espèrent une situation qui les mettra hors du besoin, ou un engagement social ou politique qui les fera sortir de l’ombre. Enfin, beaucoup voudraient simplement pouvoir envisager l’avenir avec sérénité et jouir de la vie : l’exilé persécuté attend la fin de son calvaire, le malade espère la guérison, le misérable souhaite voir le bout du tunnel. Pourtant toutes ces espérances ne sont que pour un temps. Incertaines, elles se réalisent bien peu souvent.
Mais supposons qu’elles s’accomplissent toutes, seraient-elles de nature à satisfaire pleinement le cœur ? Ne seraient-elles pas, en fin de compte, quand même trompeuses, décevantes ?
Quelle est votre espérance ? Si elle vaut uniquement pour la vie sur terre, dites-vous que nous y sommes des passagers, et que le ciel et l’éternité vont s’ouvrir devant nous. Avez-vous l’espérance d’une éternité de bonheur ?
Ici-bas, dans notre langage, le mot espérance a toujours quelque chose d’incertain. Par contre, il existe une espérance solide et sûre, que vous posséderez en la mettant dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes1, et en Jésus-Christ.
Albert Nouguier
1 1 Timothée 4.10
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Lecture proposée : 2ème lettre aux Thessaloniciens,chapitre 2, versets 15 à 17.