Dieu n’a cessé de rendre témoignage de ce qu’il est, en faisant du bien, en vous dispensant du ciel les pluies et les saisons fertiles, en vous donnant la nourriture en abondance…
Actes des Apôtres 14.17
Il est venu le 21. Qui ? L’automne, bien sûr. C’était son jour. Déjà s’enhardit la gamme des couleurs chaudes, des ors et des cuivres. Les vendanges ont commencé, et les fruits abondent : poires, pommes, mûres, noix… Il y avait eu ceux du printemps et de l’été. Chacun mûrit en son temps. Les champignons ne tarderont guère.
Comment ne pas laisser s’épanouir les prières de reconnaissance ? N’est-ce pas à Dieu que nous devons toutes ces richesses ?
Sans doute l’automne de la vie est-il également venu pour beaucoup d’entre vous, lecteurs. Ce n’est plus l’ardeur de la jeunesse ni de l’âge mûr. Mais les petits-enfants sont pleins de vie ; quelle joie que de se laisser bousculer par eux !
Dieu a travaillé en eux en réponse aux prières qui ont monté de nos cœurs en leur faveur. Les fruits ne sont peut-être pas loin. Il se peut, certes, que l’exaucement se fasse attendre et que l’impatience nous gagne parfois. Mais même si l’exaucement de nos prières semble tarder, l’horaire de Dieu est le bon, comme l’automne qui vient en son temps.
Ah ! si seulement nous savions, nous aussi, donner et attendre, pour chaque chose, son juste moment et accorder à Dieu sa juste place !
Hélas, nous préférerions parfois le printemps en automne ou l’hiver en été !
Richard Doulière
__________________
Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 14, versets 8 à 18.