Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel. Mais le Dieu qui tient ton souffle de vie dans sa main et de qui dépend toute ta destinée, tu ne l’as pas honoré.
Daniel 5.23
Lors d’un dîner à Potsdam, Voltaire divertissait la cour de Frédéric le Grand par ses traits d’esprit et ses attaques contre la religion. Se levant de table, il déclara : « Je vendrais ma part de paradis pour un louis d’or ».
Un vieil officier à cheveux blancs, qui s’était tu jusque-là, lui répondit : « Monsieur, dans les États de Sa Majesté le roi de Prusse, il est interdit de vendre quoi que ce soit si l’on ne peut pas se légitimer d’abord comme propriétaire de l’objet mis en vente. Démontrez-moi que vous possédez cette part de paradis que vous proposez et je vous l’achèterai aussitôt. »
Cette fois, Voltaire n’eut plus les rieurs de son côté. Le roi, devenu subitement sérieux, dit : « Messieurs, le colonel a raison. Je donnerais la plus belle de mes victoires pour que mon peuple ait encore la foi qu’il avait lorsque j’ai pris possession de mon trône ».
Bel exemple d’humilité !
Ne vous faites pas d’illusions : Dieu ne se laisse pas traiter avec mépris. On récolte ce que l’on a semé. Celui qui sème pour satisfaire ses propres désirs d’homme livré à lui-même récoltera ce que produit cet homme, c’est-à-dire la corruption. Mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera, lui, ce que produit l’Esprit : la vie éternelle.1
Alfred Kuen
1 Galates 6.7-8
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Lecture proposée : Livre du prophète Daniel, chapitre 5.
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