Comme la navette du tisserand

Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, ils s’évanouissent : plus d’espérance !
Job 7.6

En 1905, dans une ferme près d’Aubagne, le jeune Marcel Pagnol se désole. Il vient d’apprendre la fin des vacances. Comme un rêve qui se termine, il va devoir quitter ses hauteurs provençales bien-aimées pour la rentrée des classes à Marseille… Pourtant sa mère et sa tante en parlaient à table depuis huit jours. Mais, très absorbé par ses escapades dans les montagnes alentour avec son ami Lili, il ne voulait pas l’entendre ! Dans ses mémoires, Marcel Pagnol compare ce temps d’insouciance à celui des gens qui savent qu’ils mourront un jour, mais qui se disent, comme il l’écrira lui-même : « Ce n’est pas encore le moment d’examiner à fond ce problème. Nous y penserons en temps et en lieu. »1.
Fatalement, l’homme découvre que le temps passe vite : Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand… Pour l’au-delà, peu se soucient d’être en règle avec Dieu. L’évangile ? Combien ne veulent pas l’entendre ? Pourtant bientôt, l’insouciant se désole : « Ce qui est dans ma vie ne sera plus… » Par contre celui qui écoute et se donne à Jésus-Christ au temps opportun, s’écrie : « Je t’ai rencontré, je me suis donné à toi par la foi, je ne quitterai plus les hauteurs bien-aimées de ta maison… »
Le temps passe trop vite : l’un pleure, nostalgique ; le chrétien, lui, se réjouit plein d’espérance !

Dominique Moreau

1 in Le Château de ma mère

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Lecture proposée : Psaume 84.

 

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