On aura pour ennemis les membres de sa propre famille.
Matthieu 10.36
Des croyants se réunissaient régulièrement dans un local jouxtant la maison d’un libre-penseur, très orgueilleux et très riche. L’épouse et la fille aînée de ce dernier persistaient à y aller malgré les menaces de l’homme.
Un jour, il les attend sur le pas de porte et, s’adressant, à sa fille, il l’interroge :
– On m’a dit, Marie, que tu t’es convertie. Est-ce le cas ?
– Père, je t’aime tout comme j’aime le Seigneur.
Il saisit la Bible de sa fille, feuillette le livre. Puis il pointe de son doigt la page où figure le nom de sa fille :
– Ne t’ai-je pas menacée de te déshériter le jour où tu deviendras pieuse ? Alors, je tiendrai ma parole. Va ton chemin, et moi, je te rayerai de la liste de mes enfants.
La fille se voit obligée de quitter la maison.
Quelque temps plus tard, en visite dans les environs, elle apprend que son père est très malade. Il craint même de mourir. Il attend sa venue, le plus tôt possible. Elle se rend auprès de lui sans tarder. Effectivement, le père, mal en point, souffre dans sa conscience de son attitude envers celle qu’il a déshéritée. Le père et sa fille s’entretiennent longuement ensemble. Il accepte qu’elle prie avec lui et lui dise comment il pourrait être délivré de sa conscience tourmentée, en reconnaissant devant Dieu sa manière d’agir.
Au bout de trois jours, sa conscience se réveille, il confesse son péché. Sa vie est transformée, à la grande joie de tous les siens.
Charles Rick
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Lecture proposée : 2ème livre des Chroniques, chapitre 33, versets 1 à 13.