Disparu sans laisser de traces

L’homme, sa vie ressemble à l’herbe, à une fleur des champs : la voici qui fleurit ! Qu’un vent souffle et la voilà disparue ! Le lieu qu’elle occupait ne la reconnaît plus.
Psaume 103.15-16

Quand je retrouve les lieux où j’ai passé mon enfance et ma jeunesse, je m’étonne souvent des changements intervenus au niveau des habitations. La maison de ma tante, qui était une ferme, n’a plus rien d’une exploitation agricole, car des constructions modernes y ont pris place. Et là où un campement de gitans sédentaires s’imposait par un grand nombre de caravanes, des arbres ont poussé, la nature a repris ses droits. Plus aucune trace de la résidence des gitans : où sont-ils donc passés ?
Combien le texte ci-dessus dit vrai : le lieu que l’être humain occupait ne le reconnaît plus… Pour la plupart d’entre nous, pas de monument en souvenir de leur vie ici-bas, juste une pierre tombale ! Alors pourquoi s’agiter et se donner tant de peine pour ce qui est éphémère et qui disparaît ? Ne vaut-il pas mieux investir ailleurs, dans une autre dimension, dans ce qui demeure à jamais ?
Pour moi, j’ai choisi de construire ma vie dans une dimension de valeur, celle de la vie éternelle en Jésus-Christ. Il a promis à ceux qui croient en lui : Je leur donne la vie éternelle ; et ils ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.1 Oui, je peux donc avoir cette assurance qu’un jour, et pour toujours, je serai dans sa présence glorieuse !
Et vous, où avez-vous décidé de construire votre vie ?

Martine Fleck

1 Jean 10.28

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Lecture proposée : Psaume 103, versets 15 à 20.

 

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