Je pensais que j’étais ton amie

Je vous appelle mes amis.
Jean 15.15

Mon amie H. avait une voisine qui était devenue alcoolique. Elle l’a beaucoup entourée et soutenue.
Un jour, alors qu’elle allait très mal, mon amie appela le médecin qui lui demanda qui elle était par rapport à la malade. Elle lui répondit qu’elle était sa voisine.
Le médecin reparti, celle-ci dit doucement : « Tu as dit que j’étais ta voisine. Je pensais que j’étais ton amie. »
Dans sa misère, elle avait besoin d’être l’amie, non juste la voisine.
Avant son arrestation, Jésus a longuement parlé avec ses disciples au cours du repas de la Pâque1. Il leur a indiqué qu’il n’était plus pour longtemps avec eux, que Pierre le renierait et que tous l’abandonneraient. Au milieu de toutes ces paroles plutôt pessimistes et décourageantes, il leur a affirmé : Il fallait que je vous dise aussi cela pour que vous trouviez la paix en moi […] Je vous appelle mes amis […] Ce n’est pas vous qui m’avez choisi. Non, c’est moi qui vous ai choisis…2
Jésus savait ce dont ses disciples étaient capables. Toutefois, alors que le doute et la tristesse les envahissaient, il les a assurés de son amitié. Se sont-ils souvenus lors de leur fuite de cette affirmation pleine de tendresse ?
Je me sens de temps en temps misérable devant le Seigneur. Alors je me rappelle que c’est le regard que Jésus porte sur moi qui compte : « Tu es mon amie. »

Elfriede Eugène

1 Jean 13 à 17           2 Jean 16.33 et 15.15-16

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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 15, versets 9 à 17.

 

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