La fiancée et la cloche

Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu.
1 Pierre 3.18

Au 17ème siècle, en Angleterre, un jeune soldat fut condamné à mort. Sa fiancée supplia en vain le Lord protecteur Oliver Cromwell de l’épargner. L’exécution de son bien-aimé devait avoir lieu lorsque sonnerait le couvre-feu.
Mais l’heure venue, le sonneur eut beau tirer sur la corde, aucun son ne sortit de la cloche. En haut du clocher, la fiancée avait empêché la cloche de retentir en entourant le battant de son corps. Meurtrie et ensanglantée, la jeune fille rejoignit le lieu de l’exécution. Cromwell, ému, annula la peine du condamné.
Quelle belle illustration du sacrifice de Jésus pour les pécheurs que nous sommes ! Pouvons-nous nous sauver nous-mêmes de la juste condamnation divine ? Non ! C’est pourquoi Jésus est monté volontairement, non en haut d’un clocher, mais sur une croix : Ma vie, personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même, a-t-il proclamé.¹ Il a été blessé afin de nous arracher à la mort (l’enfer).
Si la fiancée de notre histoire force notre admiration, Jésus a démontré un amour plus grand encore : il a souffert pour ses ennemis. Et c’est ce que nous sommes par nature. Seules les plaies de Jésus plaident en notre faveur devant Dieu le Père qui prend plaisir à gracier les coupables qui se repentent. Venir à Jésus, c’est passer de la mort à la vie.

Françoise Lanthier

1 Jean 10.18

__________________
Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 10, versets 11 à 18.

 

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin